Destinées
--> Chapitre 8
Nalia marchait, furieuse. Comment osaient-ils lui faire ça ? A elle ! Leur meilleure a mie ! C’était inconcevable, et pourtant… c’était arrivé ! Ils l’avaient lâchement abandonnée ! Ilféna était restée avec Nesso, soit disant pour « surveiller le rétablissement de Kimélian », et bien sûr, Jonaco était resté avec sa sœur. « Nous sommes jumeaux ! » avait-il murmuré, penaud, en faisant ses adieux à la princesse.
- Tu dois comprendre ! avait dit Ilféna.
Comprendre quoi ? Que son amie était tombée amoureuse de Nesso ? Ca, elle l’avait remarqué, et après ? Ilféna aurait pu revoir son amoureux plus tard, les Lys n’étant pas loin de son Village !
Maudissant ses « amis », Nalia accéléra l’allure. Voyager seule avait tout de même des bons côtés. Étant bonne marcheuse, elle couvrait plus de distance en une journée, et pouvait s’arrêter où elle voulait et quand elle le désirait. Et puis, être seule avec ses pensées n’était pas désagréable ! Au moins, elle pouvait réfléchir sans le bavardage incessant de Jonaco… « Non, ne pense pas à eux ! » songea-t-elle en secouant le tête.
Fourrant les mains dans les poches de son pantalon, elle regarda devant elle. Les Monts Fleuris se rapprochaient, hauts pics blancs environnés de collines boisées. C’étaient les sommets les plus hauts de tout le royaume Elfique.
Soudain, Nalia se sentit fière d’elle, de son rang, de son peuple, de son pays. Le plus beau, le plus riche, le plus peuplé ! ne cessait de se répéter la jeune fille. C’était vrai. Le royaume de l’Est , bizarrement, avait été le moins touché durant la Grande Catastrophe. Il n’avait pas été épargné, mais les dégâts, moins importants que dans les autres pays, avaient incité beaucoup d’Elfes à venir y habiter.
La jeune fille se redressa. Elle se dit qu’elle devrait atteindre les Montagnes avant le soir. Observant le soleil, elle se rendit compte qu’il n’était même pas midi. « j’ai tout mon temps ! ». Elle changea son sac à bandoulière d’épaule, secouant vigoureusement le membre endolorit. Cela faisait plus de quatre heure qu’elle marchait.
Peu à peu, le sol commença à se soulever, les chênes laissant la place aux sapins et autres conifères. Nalia pénétra dans un bois, mais ne pris pas la peine d’inspecter le village qui s’y trouvait. Il ne comptait aucun dégât majeur et était très peu peuplé. Moins de quinze habitants. La jeune fille se dit qu’il fallait songer à regrouper ce Village avec un autre, pour en augmenter l’importance et lui permettre de ne pas disparaître si une quelconque catastrophe survenait. Cela se faisait, parfois, quand deux ou trois villages aux habitants peu nombreux connaissaient de difficulté à se fournir en nourriture, vêtements, matières premières, pour cause de pauvreté.
Ayant pris la décision d’en parler à son frère dès son retour, la jeune fille continua son chemin…
Le soir, elle arriva dans une petite vallée boisée. Nalia savait que personne n’y habitait. Descendant vers le cours d’eau qu’elle voyait et qui serpentait au centre du vallon , elle trouva bien vte une clairière tranquille à proximité de l’eau, où s’installer pour passer la nuit. Une fois arrivée, elle alla remplir sa gourde d’eau fraîche et claire, en profita pour se désaltérer. Puis, elle partit voir aux alentours, espérant trouver du petit gibier. Emportant son arc et quelques flèches avec elle, la jeune fille revint bientôt, tenant un lapin encore chaud par les oreilles. Elle le prépara, et, en attendant qu’il cuise, alla se baigner dans le ruisseau, faisant fi de la fraîcheur de l’eau.
Elle se restaura, et grimpa dans un arbre. Trouvant un endroit confortable, elle mit en place son « dispositif de sécurité » et ne tarda pas à s’endormir, épuisée par sa longue journée de marche.
Paf ! Paf !Paf ! Des pas lourds… des grognements rauques… Nalia ouvrit les yeux, pris rapidement conscience de ce qui lui arrivait. Se penchant à travers les branches de son perchoir, elle regarda autour d'elle, et grimaça . Une dizaine de haute silhouettes s’avançaient dans sa direction. Elle frissonna. Soudain, une des créatures s’arrêta près de l’arbre où la jeune fille avait dormit, et maugréa :
- Pa fotzoy si’om u z’ia Ramfro fzad vry ztintrao !
« Oh non ! me voilà découverte ! » gémit intérieurement Nalia. Sa main se porta à son arc, mais s’arrêta à temps. Tirer signifiait dévoiler sa présence aux Trolls (car il s’agissait bien de cela). De plus, si elle en touchait un, les autres, furieux, s’en prendrait sûrement à elle. Terrorisée, elle n’osait bouger.
Soudain, une secousse ébranla l’arbre où elle s’était réfugiée. Quelques unes de ses affaires tombèrent, immédiatement ramassées par les Trolls, heureux d’avoir trouvé une proie.
Nalia se retrouva bientôt accrochée à l’arbre comme elle le pouvait, entendant les craquements de l’écorce martyrisée par les coups de boutoir que lui appliquaient les agresseurs, essayant de la faire tomber.
Soudain, la branche sur laquelle la jeune fille était agenouillée céda, s’écroulant sous elle. L’Elfe se retrouva suspendu par la corde qui lui ceignait la taille, à la merci des monstres qui jetaient sur elle des regards où brillait la convoitise.
Essayant de retrouver son calme et voyant que les Trolls l’encerclaient, Nalia, trancha sa corde grâce à la pointe d’une de ses flèches, qui l’avait accompagnée dans sa chute, et sauta souplement à terre, au milieu d’une dizaine d’individus de près de trois mètres de haut, à la peau écailleuse et l’haleine putride.
Elle frémit en apercevant l’un de ses agresseurs se lécher les babines. Elle était désarmée face à des colosses qui, en cercle autour d’elle, lui barrait toute retraite. Et elle savait qu’elle ne pouvait pas grimper à l’arbre assez rapidement pour leur échapper.
Soudain, une des créatures l’agrippa par la ceinture, la soulevant de terre. Nalia hurla, se débattit, réussit à lui décocher un coup de pied dans la mâchoire. Peine perdue, le Troll resta insensible, ricanant en la regardant gigoter tel un moucheron dans une toile d’araignée.
La jeune fille sentit le souffle malodorant baigner sa nuque. Ses cheveux se hérissèrent sur sa tête. Les oreilles bourdonnantes , elle attendit la douleur, le coup fatal…
… qui ne vint pas. Une secousse, une impression de chute. Nalia n’eut que le temps de comprendre que le Troll s’était écroulé, comme foudroyé. Des bruits de roches s’écrasants contre le sol retentirent quand les autres créatures tombèrent à leur tour.
Épuisée, les membres douloureux, Nalia s’évanouit.
- Tu dois comprendre ! avait dit Ilféna.
Comprendre quoi ? Que son amie était tombée amoureuse de Nesso ? Ca, elle l’avait remarqué, et après ? Ilféna aurait pu revoir son amoureux plus tard, les Lys n’étant pas loin de son Village !
Maudissant ses « amis », Nalia accéléra l’allure. Voyager seule avait tout de même des bons côtés. Étant bonne marcheuse, elle couvrait plus de distance en une journée, et pouvait s’arrêter où elle voulait et quand elle le désirait. Et puis, être seule avec ses pensées n’était pas désagréable ! Au moins, elle pouvait réfléchir sans le bavardage incessant de Jonaco… « Non, ne pense pas à eux ! » songea-t-elle en secouant le tête.
Fourrant les mains dans les poches de son pantalon, elle regarda devant elle. Les Monts Fleuris se rapprochaient, hauts pics blancs environnés de collines boisées. C’étaient les sommets les plus hauts de tout le royaume Elfique.
Soudain, Nalia se sentit fière d’elle, de son rang, de son peuple, de son pays. Le plus beau, le plus riche, le plus peuplé ! ne cessait de se répéter la jeune fille. C’était vrai. Le royaume de l’Est , bizarrement, avait été le moins touché durant la Grande Catastrophe. Il n’avait pas été épargné, mais les dégâts, moins importants que dans les autres pays, avaient incité beaucoup d’Elfes à venir y habiter.
La jeune fille se redressa. Elle se dit qu’elle devrait atteindre les Montagnes avant le soir. Observant le soleil, elle se rendit compte qu’il n’était même pas midi. « j’ai tout mon temps ! ». Elle changea son sac à bandoulière d’épaule, secouant vigoureusement le membre endolorit. Cela faisait plus de quatre heure qu’elle marchait.
Peu à peu, le sol commença à se soulever, les chênes laissant la place aux sapins et autres conifères. Nalia pénétra dans un bois, mais ne pris pas la peine d’inspecter le village qui s’y trouvait. Il ne comptait aucun dégât majeur et était très peu peuplé. Moins de quinze habitants. La jeune fille se dit qu’il fallait songer à regrouper ce Village avec un autre, pour en augmenter l’importance et lui permettre de ne pas disparaître si une quelconque catastrophe survenait. Cela se faisait, parfois, quand deux ou trois villages aux habitants peu nombreux connaissaient de difficulté à se fournir en nourriture, vêtements, matières premières, pour cause de pauvreté.
Ayant pris la décision d’en parler à son frère dès son retour, la jeune fille continua son chemin…
Le soir, elle arriva dans une petite vallée boisée. Nalia savait que personne n’y habitait. Descendant vers le cours d’eau qu’elle voyait et qui serpentait au centre du vallon , elle trouva bien vte une clairière tranquille à proximité de l’eau, où s’installer pour passer la nuit. Une fois arrivée, elle alla remplir sa gourde d’eau fraîche et claire, en profita pour se désaltérer. Puis, elle partit voir aux alentours, espérant trouver du petit gibier. Emportant son arc et quelques flèches avec elle, la jeune fille revint bientôt, tenant un lapin encore chaud par les oreilles. Elle le prépara, et, en attendant qu’il cuise, alla se baigner dans le ruisseau, faisant fi de la fraîcheur de l’eau.
Elle se restaura, et grimpa dans un arbre. Trouvant un endroit confortable, elle mit en place son « dispositif de sécurité » et ne tarda pas à s’endormir, épuisée par sa longue journée de marche.
Paf ! Paf !Paf ! Des pas lourds… des grognements rauques… Nalia ouvrit les yeux, pris rapidement conscience de ce qui lui arrivait. Se penchant à travers les branches de son perchoir, elle regarda autour d'elle, et grimaça . Une dizaine de haute silhouettes s’avançaient dans sa direction. Elle frissonna. Soudain, une des créatures s’arrêta près de l’arbre où la jeune fille avait dormit, et maugréa :
- Pa fotzoy si’om u z’ia Ramfro fzad vry ztintrao !
« Oh non ! me voilà découverte ! » gémit intérieurement Nalia. Sa main se porta à son arc, mais s’arrêta à temps. Tirer signifiait dévoiler sa présence aux Trolls (car il s’agissait bien de cela). De plus, si elle en touchait un, les autres, furieux, s’en prendrait sûrement à elle. Terrorisée, elle n’osait bouger.
Soudain, une secousse ébranla l’arbre où elle s’était réfugiée. Quelques unes de ses affaires tombèrent, immédiatement ramassées par les Trolls, heureux d’avoir trouvé une proie.
Nalia se retrouva bientôt accrochée à l’arbre comme elle le pouvait, entendant les craquements de l’écorce martyrisée par les coups de boutoir que lui appliquaient les agresseurs, essayant de la faire tomber.
Soudain, la branche sur laquelle la jeune fille était agenouillée céda, s’écroulant sous elle. L’Elfe se retrouva suspendu par la corde qui lui ceignait la taille, à la merci des monstres qui jetaient sur elle des regards où brillait la convoitise.
Essayant de retrouver son calme et voyant que les Trolls l’encerclaient, Nalia, trancha sa corde grâce à la pointe d’une de ses flèches, qui l’avait accompagnée dans sa chute, et sauta souplement à terre, au milieu d’une dizaine d’individus de près de trois mètres de haut, à la peau écailleuse et l’haleine putride.
Elle frémit en apercevant l’un de ses agresseurs se lécher les babines. Elle était désarmée face à des colosses qui, en cercle autour d’elle, lui barrait toute retraite. Et elle savait qu’elle ne pouvait pas grimper à l’arbre assez rapidement pour leur échapper.
Soudain, une des créatures l’agrippa par la ceinture, la soulevant de terre. Nalia hurla, se débattit, réussit à lui décocher un coup de pied dans la mâchoire. Peine perdue, le Troll resta insensible, ricanant en la regardant gigoter tel un moucheron dans une toile d’araignée.
La jeune fille sentit le souffle malodorant baigner sa nuque. Ses cheveux se hérissèrent sur sa tête. Les oreilles bourdonnantes , elle attendit la douleur, le coup fatal…
… qui ne vint pas. Une secousse, une impression de chute. Nalia n’eut que le temps de comprendre que le Troll s’était écroulé, comme foudroyé. Des bruits de roches s’écrasants contre le sol retentirent quand les autres créatures tombèrent à leur tour.
Épuisée, les membres douloureux, Nalia s’évanouit.
Ecrit par Cassandra qui critique mais Kroline veille!!!, le Jeudi 8 Mai 2003, 11:26 dans la rubrique Textes de Cass.
Commentaires :
Re:
Si ce chapitre est bien mais tu devrais revoir le moment où elle s'endore. Et aussi la disposition de ton texte. Recoupe le pour que ce soit plus lisible.
Re: Re:
Je verrais... mais là, c'est le moment que j'aime le moins dans l'histoire... alors... je préfère passer à un autre chapitre (qui est déja à moitié commencé n ce moment...). Pour l'instant, c'est qui ton personnage préféré (juste pour savoir).
Je ne sais pas si je suis une bonne critique mais moi j'aime bien...
C'est toujours aussi agréable à lire, j'attends la suite !
Un seule petite remarque, ça se sent que ça a été écrit rapidement parce que les fautes de frappe et d'orthographe sont aussi présentes que le talent !
;-)
Re:
C'est là que je me rend compte que moi et l'ortho ça fera toujours deux: javais meme pas vu ça. Mais je vais corrigé Cassou
Re:
Moi? Jade! Et mon perso préféré, c'est Jadeï, également.
Pour les fautes de frappe, je m'excuse, mais... je fais ce que je peux...
Pour les fautes de frappe, je m'excuse, mais... je fais ce que je peux...
'mande pardon, mais...
Hum, désolé de revenir à la charge, mais comment se fait-il qu'une elfe de sang royal voyage sans escorte dans une région peuplée de trolls?
JNI [ jouebeur(se) non identifié(e) ]
20-11-04
à 01:32
Lien croisé
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