Sevilla, reine d'Europe.
--> Première partie du prologue.
C'est dans un silence quasi mortuaire qu'elle se meut. Douce et féline. L'allure apeurée, le pas aérien...
Le visage glacé, sans émotion, Clara avançait dans le jardin désert et endormi, goûtant avec ivresse au calme envoûtant de la nuit d'automne. Le fin gravier crissa sous ses pas, mais elle ne sembla pas s'en apercevoir. Elle entendait seulement le bruit de la fontaine de marbre blanc et le carillon de l'église voisine.
Sa longue robe de velours cramoisi traînant sur le sol de l'allée, ondulait à chacun de ses pas, moulant ses formes tendres et bien proportionnées.
Le torrent d'eau salée monte en elle et submerge tout espoir. Elle est si seule face à la nuit qui la tourmente... Elle a peur...
Une chouette hulula et la forêt, toute proche et endormie jusqu'à cet instant, se mit à vivre, se réveillant lentement. Les feuilles bruissèrent et vinrent caresser la fourrure soyeuse des petits écureuils qui avaient élu domicile dans les branches les plus hautes des pins d'Asie.
On aurait pu croire que la jeune femme était heureuse si son sourire factice ne s'étalait pas sur un visage blanc et froid, inondé de larmes, reflétant la douleur diffuse et polaire qui l'habitait.
Pourquoi elle? N'y avait-il personne de plus jeune, de plus beau à vampiriser? Pourquoi elle?
Un cri... Noooooooooonnnnnnnnnn...
Une porte s'ouvrit et un rayon de lumière glauque vint éclairer le carré de pensées que Clara contemplait en marchant.
Une voix rude et grave s'éleva. Les paroles qu'elle prononça parvinrent à Clara à travers un brouillard, comme une mélopée mystique:
- Clara, c'est ton destin! Tu feras ce qui à été décidé pour toi sans discuter. Il y a déjà beaucoup de choses qui font pencher la balance en ta défaveur. N'y rajoute pas le refus, l'entêtement et la colère.
Clara ne répondit pas. Elle était perdue dans ses pensées, confondant le crissement des feuilles avec les crépitements de l'âtre d'un foyer. Son foyer... Celui qu'elle aurait fondé par amour et non par intérêt.
Lentement les longs cils noirs de la jeune fille s'asséchèrent. Les larmes désertèrent le champs de bataille qu'étaient devenues, en si peu de temps, ses joues aux rondeurs encore enfantines.
Spectre d'elle même, abandonnée par son âme, corps en dérive sur l'océan de douleur... Néant...
Le visage glacé, sans émotion, Clara avançait dans le jardin désert et endormi, goûtant avec ivresse au calme envoûtant de la nuit d'automne. Le fin gravier crissa sous ses pas, mais elle ne sembla pas s'en apercevoir. Elle entendait seulement le bruit de la fontaine de marbre blanc et le carillon de l'église voisine.
Sa longue robe de velours cramoisi traînant sur le sol de l'allée, ondulait à chacun de ses pas, moulant ses formes tendres et bien proportionnées.
Le torrent d'eau salée monte en elle et submerge tout espoir. Elle est si seule face à la nuit qui la tourmente... Elle a peur...
Une chouette hulula et la forêt, toute proche et endormie jusqu'à cet instant, se mit à vivre, se réveillant lentement. Les feuilles bruissèrent et vinrent caresser la fourrure soyeuse des petits écureuils qui avaient élu domicile dans les branches les plus hautes des pins d'Asie.
On aurait pu croire que la jeune femme était heureuse si son sourire factice ne s'étalait pas sur un visage blanc et froid, inondé de larmes, reflétant la douleur diffuse et polaire qui l'habitait.
Pourquoi elle? N'y avait-il personne de plus jeune, de plus beau à vampiriser? Pourquoi elle?
Un cri... Noooooooooonnnnnnnnnn...
Une porte s'ouvrit et un rayon de lumière glauque vint éclairer le carré de pensées que Clara contemplait en marchant.
Une voix rude et grave s'éleva. Les paroles qu'elle prononça parvinrent à Clara à travers un brouillard, comme une mélopée mystique:
- Clara, c'est ton destin! Tu feras ce qui à été décidé pour toi sans discuter. Il y a déjà beaucoup de choses qui font pencher la balance en ta défaveur. N'y rajoute pas le refus, l'entêtement et la colère.
Clara ne répondit pas. Elle était perdue dans ses pensées, confondant le crissement des feuilles avec les crépitements de l'âtre d'un foyer. Son foyer... Celui qu'elle aurait fondé par amour et non par intérêt.
Lentement les longs cils noirs de la jeune fille s'asséchèrent. Les larmes désertèrent le champs de bataille qu'étaient devenues, en si peu de temps, ses joues aux rondeurs encore enfantines.
Spectre d'elle même, abandonnée par son âme, corps en dérive sur l'océan de douleur... Néant...
Ecrit par Cha' qui se demande si elle doit vraiment ce décarcasser pour re tapper son texte puisque personne ne le lit ni le critique à part Cass (mais elle est obligé vu que s'est aussi son joueb). Je continue ou pas??? Faut me mettre des commentationnages pour ça..., le Jeudi 8 Mai 2003, 16:04 dans la rubrique Textes de Cha'.
Commentaires :
Re:
T'es sûre que c'est se meut??? Meuhhhhh...
Je préfère quand même se mouve, même si y a une fôte ;-)
Je préfère quand même se mouve, même si y a une fôte ;-)
Re: Re:
Je croit que c'est se meut. Je suis pas sure, c'est peut -être à un autre temps...vérifie...
Re: Re: Re:
Si c'est du présent, elle se meut. si c'est de l'imparfait, elle se mouvait, si c'est du passé, elle se mut. si c'est du futur, elle se mouvra.
Cassandra