Zaya
--> Première partie.
Je sais pas ce que ca va donner, j'ai pondu ca cette aprèm sous l'emprise d'une irrésistible envie d'écrire...qu'en pensez vous? Mieu ou pire que Destinées?
Zaya se redressa, le front en sueur, les tempes battantes. Un courant d'air parcourut la savane. Au loin, la fillette aperçut un troupeau de girafes, au long cou parsemé de taches brunes, qui s'abreuvaient accroupies sur la berge du lac. Une mère donnait la têtée à son petit, qui partit ensuite gambader autour de la petite troupe.
Zaya s'amusa un moment de ses sauts et cabrioles. La main devant les yeux pour se protéger du soleil qui frappait sa peau brune, elle regarda en direction de son village. En cherchant bien parmis les hautes herbes qui lui montaient jusqu'aux genoux, elle réussit à distinguer les contours de plusieurs cases, de taille modeste, construites autour de l'habitation du sorcier, plus spacieuse.
Zaya n'y était entrée qu'une fois, et ce qui s'y trouvait l'avait subjugué. Des calebasses contenant diverses préparations, des masques grimaçants accrochés aux murs, et même un tapis fait d'une dépouille de léopard, qu'un des chasseurs avait retrouvé mort et ralené pour l'offrir au sorcier.
La jeune fille soupira. Bientôt, elle devrait rentrer, mais auparavant, elle allait faire quelquechose...
Elle partit d'un bon pas vers un bosquet de palmier-datiers, parfois courant, parfois sautillant, silencieusement, dans la direction opposée à son village.
Zaya arriva bientôt entre les arbres; Sure d'elle, la petite africaine s'approcha de l'un d'eux, creusa de ses mains et de ses pieds nus entre deux racines qui affleuraient à la surface. Ses doigts rebondirent bientôt sur une surface lisse et plane: du bois. L'enfant sourit, continua à creuser juqu'à totalement dégager une petite cassette enterrée à quelques millimètres dans le sol. Soulevant le couvercle, Zaya y déposa quelques pièces de monnaie, que les autres habitants lui donnaient contre un service rendu, comme la garde des nourrissons, la préparation de la nourriture, le lavage du linge...
Passant le doigt sur les piècettes, la petite se sentit heureuse au contact du métal. Sa mère lui avait toujours dit qu'il fallait se préparer à l'avenir. C'est ce qu'elle faisait, à sa manière de petite fille. Une fois grande, peut-être aurait elle assez d'argent pour aller vivre dans une ville... Avoir un appartement, peut-être même une voiture... Un de ces gros engins qui sentent mauvais, vont vite, et accordent un prestige énorme à leur propriétaire...
Perdue dans ses rêveries, la jeune fille sursauta en entendant des pas dans son dos. Elle referma la cassette, la remit à sa place et placa de la terre par-dessus. Le coeur battant, Zaya se retourna et aperçut le sorcier...
Le vieil homme s'approcha, et s'arrêta en face d'elle, se balançant d'un pied sur l'autre. On aurait dit qu'il ne savait pas quelle attitude adopter.
La fillette remarqua que l'homme au visage ridé portait son habit de deuil. Un mauvais pressentiment s'empara d'elle. Non, ce n'était pas possible... Il y avait surement d'autres raisons... Ce n'était pas pour celà que l'homme l'avait cherchée... D'ailleurs, comment avait-il put la trouver? Zaya avait entendu certaines femmes dire que Yembo le sorcier faisait appel aux puissances occultes pour savoir où se trouvaient certaines personnes. Les commères racontaient des choses à vous donner le frisson.
Par exemple, elles expliquaient à leurs jeunes enfants que s'ils faisaient une bêtise, Yembo fabriquerait une poupée à l'effigie des petits désobeissants et planterait une aiguille dans le coeur du pantin. A travers lui, l'enfant mourrait dans d'atroce souffrances, comme si l'aiguille s'était enfoncée dans son propre corps.
Après un long moment de silence, le vieillard ouvrit la bouche, décidé à parler:
- Zaya, j'ai une mauvaise nouvelle à t'apprendre...
- Est-ce que ma mère...?
- Oui, ma petite... répondit-il en baissant la tête.
La petite fille se mit à pleurer. Yembo ouvrit les bras, la fillette s'y précipita en sanglotant. Ils restèrent un moment ainsi. D'autres se seraient étonnée de voir le grand sorcier prendre l'enfant dans ses bras. Mais après tout, l'homme venait de perdre sa fille et l'enfant sa mère. Il y avait une existence qui les liait l'un à l'autre. Et maintenant que Samya avait rejoins ses ancêtres, ils était tous les deux seuls.
Le vieil homme carressa doucement les cheveux bouclées de Zaya, en chantonnant une longue mélopée censée apaiser le chagrin.
Quand l'enfant se calma, Yembo lui prit la main, et tout deux, se soutenant l'un l'autre, repartirent en direction du village, pour assister aux rites funéraires...
Je ne mets la suite que quand vous m'aurez laissé au moins huit commentaires!
Zaya se redressa, le front en sueur, les tempes battantes. Un courant d'air parcourut la savane. Au loin, la fillette aperçut un troupeau de girafes, au long cou parsemé de taches brunes, qui s'abreuvaient accroupies sur la berge du lac. Une mère donnait la têtée à son petit, qui partit ensuite gambader autour de la petite troupe.
Zaya s'amusa un moment de ses sauts et cabrioles. La main devant les yeux pour se protéger du soleil qui frappait sa peau brune, elle regarda en direction de son village. En cherchant bien parmis les hautes herbes qui lui montaient jusqu'aux genoux, elle réussit à distinguer les contours de plusieurs cases, de taille modeste, construites autour de l'habitation du sorcier, plus spacieuse.
Zaya n'y était entrée qu'une fois, et ce qui s'y trouvait l'avait subjugué. Des calebasses contenant diverses préparations, des masques grimaçants accrochés aux murs, et même un tapis fait d'une dépouille de léopard, qu'un des chasseurs avait retrouvé mort et ralené pour l'offrir au sorcier.
La jeune fille soupira. Bientôt, elle devrait rentrer, mais auparavant, elle allait faire quelquechose...
Elle partit d'un bon pas vers un bosquet de palmier-datiers, parfois courant, parfois sautillant, silencieusement, dans la direction opposée à son village.
Zaya arriva bientôt entre les arbres; Sure d'elle, la petite africaine s'approcha de l'un d'eux, creusa de ses mains et de ses pieds nus entre deux racines qui affleuraient à la surface. Ses doigts rebondirent bientôt sur une surface lisse et plane: du bois. L'enfant sourit, continua à creuser juqu'à totalement dégager une petite cassette enterrée à quelques millimètres dans le sol. Soulevant le couvercle, Zaya y déposa quelques pièces de monnaie, que les autres habitants lui donnaient contre un service rendu, comme la garde des nourrissons, la préparation de la nourriture, le lavage du linge...
Passant le doigt sur les piècettes, la petite se sentit heureuse au contact du métal. Sa mère lui avait toujours dit qu'il fallait se préparer à l'avenir. C'est ce qu'elle faisait, à sa manière de petite fille. Une fois grande, peut-être aurait elle assez d'argent pour aller vivre dans une ville... Avoir un appartement, peut-être même une voiture... Un de ces gros engins qui sentent mauvais, vont vite, et accordent un prestige énorme à leur propriétaire...
Perdue dans ses rêveries, la jeune fille sursauta en entendant des pas dans son dos. Elle referma la cassette, la remit à sa place et placa de la terre par-dessus. Le coeur battant, Zaya se retourna et aperçut le sorcier...
Le vieil homme s'approcha, et s'arrêta en face d'elle, se balançant d'un pied sur l'autre. On aurait dit qu'il ne savait pas quelle attitude adopter.
La fillette remarqua que l'homme au visage ridé portait son habit de deuil. Un mauvais pressentiment s'empara d'elle. Non, ce n'était pas possible... Il y avait surement d'autres raisons... Ce n'était pas pour celà que l'homme l'avait cherchée... D'ailleurs, comment avait-il put la trouver? Zaya avait entendu certaines femmes dire que Yembo le sorcier faisait appel aux puissances occultes pour savoir où se trouvaient certaines personnes. Les commères racontaient des choses à vous donner le frisson.
Par exemple, elles expliquaient à leurs jeunes enfants que s'ils faisaient une bêtise, Yembo fabriquerait une poupée à l'effigie des petits désobeissants et planterait une aiguille dans le coeur du pantin. A travers lui, l'enfant mourrait dans d'atroce souffrances, comme si l'aiguille s'était enfoncée dans son propre corps.
Après un long moment de silence, le vieillard ouvrit la bouche, décidé à parler:
- Zaya, j'ai une mauvaise nouvelle à t'apprendre...
- Est-ce que ma mère...?
- Oui, ma petite... répondit-il en baissant la tête.
La petite fille se mit à pleurer. Yembo ouvrit les bras, la fillette s'y précipita en sanglotant. Ils restèrent un moment ainsi. D'autres se seraient étonnée de voir le grand sorcier prendre l'enfant dans ses bras. Mais après tout, l'homme venait de perdre sa fille et l'enfant sa mère. Il y avait une existence qui les liait l'un à l'autre. Et maintenant que Samya avait rejoins ses ancêtres, ils était tous les deux seuls.
Le vieil homme carressa doucement les cheveux bouclées de Zaya, en chantonnant une longue mélopée censée apaiser le chagrin.
Quand l'enfant se calma, Yembo lui prit la main, et tout deux, se soutenant l'un l'autre, repartirent en direction du village, pour assister aux rites funéraires...
Je ne mets la suite que quand vous m'aurez laissé au moins huit commentaires!
Ecrit par Cassandra qui veut huit commentaires pour continuer!, le Dimanche 11 Mai 2003, 19:03 dans la rubrique Textes de Cass.
Commentaires :
Re:
Désolée, mais j'ai pas fait de faute. Ou alors tu me dit les endroit précis, parce que j'ai relu plusieurs fois et je pense quand même qu'en étant allée aux régionales des Dicos d'or, je suis pas si nule. Ensuite, la suite ne ressemble pas du tout à ton texte, puisque ca part directement dans le fantastique. Et en dernier, j'étofferais peut-être mais pour l'instant, vu que ce n'est qu'un prologue et que je ne sais pas s'il est finit, je pense que ca va. C'était juste une présentation des personnages.
Et merci pour les pages sur le Congo, elle vont m'être très utile.
Au fait, t'as accès à BB?
Et merci pour les pages sur le Congo, elle vont m'être très utile.
Au fait, t'as accès à BB?
Re: Re:
bb: oui
fautes: ton explication du début
fantastique: de l'autre coté du miroir est sf fantastique mais bon....
fautes: ton explication du début
fantastique: de l'autre coté du miroir est sf fantastique mais bon....
Re: Re: Re: Re:
Excuse moi de mettre énervé sur des détailles mais en se moments... Enfin... En se moment je ne suis pas au mieu de ma forme...
DLACDM ne parle pas de grigri mais l'âme de la mère de Fatalouma est un talisman pour ouvrir la... enfin chuuuttt...
DLACDM ne parle pas de grigri mais l'âme de la mère de Fatalouma est un talisman pour ouvrir la... enfin chuuuttt...
CharlottAmorr
Ensuite tu vas trop vite dans ton histoire... Développe plus...
Et dernièrement, ça resemble vachement au début de "De l'Autre Côté du Miroir" (que je vais remettre d'ailleur, en présisant que je l'ai écrit avant ça)
(tu as vu que je t'avais chercher des liens pour les docs sur le Congo???)