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De l'Autre Côté du Miroir - Prologue: Afrique en 1854.
--> Prologue: Afrique en 1854.
Falatouma se reveilla à côté du corps brulant de sa mère. Son coeur battait à tout rompre. Elle regarda le visage noir et ridé de sa mère. Elle ne vit aucun signe de fin de délire. Depuis quelques jours, sa mère était atteinte une forte fievre et delirait à longueur de journée. Elle répettait souvent: -Ouvre ma poitrine et prend mon âme… Falatouma lui demandait souvent que voulait-elle dire par là mais sa mere etait déja repartie dans ses délires incompréensibles.

Falatouma sorti de la case, humide et malhodorante, et sentit l’air frais et doux qui parcourait la savane, à la nuit tombée. Elle marcha lentemant, en trainant légèrement les pieds avec un plaisir manifeste de sentire sous ses pieds la terre. Sa terre.

Lorsqu'elle rentra, une demi-heure plus tard, sa mère ne bougeait plus. Elle prit peur et se precipita vers le corps inerte allongé sur une natte grouillante de vers. Quand elle aperçut la poitrine de sa mère se soulever régulierement, elle su que sa mère dormait d'un sommeil calme et réparateur . Qu'elle était sauvée.

Elle resortit et alla à la source tirer de l'eau pour cuire la viande qui finirait de soigner sa mère. Lorsqu'elle eut finie de tirer l'eau, elle entendit un cri et, lachant sa cruche, elle courut de nouveau vers sa mère. Celle-ci ne cessait d'appeller Falatouma. - Qu'y a t il ? demanda cette derniere. - Falatouma, murmura sa mere, Falatouma, je sens la mort qui est proche... - Ne dis pas ça, maman, supplia Falatouma, en retenant un sanglot. - Ecoute-moi, lorsque je serai morte, ouvre-moi la poitrine et prend mon âme. Donne la à ta descendante et que la tradition soit perpetuée jusqu’à... et en un dernier souffle la mère de Falatouma s'éteignit à jamais.

Falatouma s'écroula dans un coin et fondit en larmes, liberant ainsi toutes les peines amassées depuis le début de la maladie de sa mère. Elle resta là, prostrée dans une position de martire plus d'une heure. Quand elle fut soulagée, elle secha ses larmes et s’empara d’un couteau bien effilé. La peur au ventre, elle ouvrit la poitrine de sa mère à l’endroit du coeur. Elle y trouva une petite bille bleu-nuit aux reflets d'argent. L'âme de sa mère…
Chapitre 1 =>

Ecrit par CharlottAmorr, le Mardi 20 Mai 2003, 21:34 dans la rubrique Textes de Cha'.

Commentaires :

Lan-Herezyah
Lan-Herezyah
21-05-03 à 04:22

J'aime bien, c'est agréable a lire..
Et puis pour l'histoire de continuer/ne pas continuer, faut pas écrire en fonction des commentaires.. Si toi ça te fait plaisir de l'écrire continue.

Bises
Cam'


 
Cassandra
Cassandra
21-05-03 à 07:53

Re:

J'adore, même si tu le sais je le réécris!

 
CharlottAmorr
CharlottAmorr
21-05-03 à 15:38

Re:

Lan-Herezyah: merci pour ton commentaire.
Si j'écrit en fonction des commentaires c'est pour savoir si ça vaut le coup que je continue... Moi, j'écrit pour faire passer un message...

 
Niniane
Niniane
04-06-03 à 21:18

Re: Re:

C'est magnifique : j'adore le style, l'idée, la beauté de la description.. je peux voir ce que tu décris, sentir ce que tu veux faire ressentir, et le fait de prendre " son âme et de la transmettre ", je trouve ça beau.
Ca me fait un peu penser à ces traditions parfois que les familles se transmettent, générations après générations, comme pour laisser une trace de leur vécu, de leur histoire sur cette planète, comme si c'était pour qu'on n'oublie pas, qu'on ne les oublie pas.

En tout cas, je t'encourage à continuer, paske, et c'est sincère, ça ME PLAIT :-)

Des bizoos!!