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Destinée, chapitre 15 (enfin je crois)
Quand ils furent dehors, Nalia souffla bruyamment, essayant de retrouver son calme. Mais peine perdue, elleétait trop éprouvée. Quand elle se mit à sangloter sur l’épaule de Finraël, le garçon n’eut d’autre recours que de la serrer contre lui, et de la laisser pleurer, sans rien dire, attendant qu’elle cesse de pleurer. Il l’attira avec douceur sur un banc, devant une maison, et s’y assis à son tour. Nalia se laissa faire. Elle avait eut l’impression que ses forces la quittait, juste quand la vieille femme avait posé ses yeux sur elle. Ce regard… froid, cupide, presque cruel. Un regard de démon.
Quand enfin ses larmes cessèrent de couler, Nalia se redressa, encore tremblante, et, à la demande de Finraël, expliqua la situation.
- Tu…tu crois vraiment que cette femme pourrait nous vouloir du mal ? interrogea-t-il, frissonnant à son tour.
- Je ne sias pas …mais j’en ai eut l’intuition. Et la première chose que m’a appris Jadeïla, c’est d’écouter mes préssentiments.
- Si seulement l’Océanide était là… soupira Finraël.
- Mais elle est dans son monde, il faut nous débrouiller sans elle ! déclara Nalia, dont le caractère impétueux reprenait le dessus.
Finraël sursauta en l’entendant parler ainsi. La jeune fille l’impressionnait, il devait bien l’avouer.
« Elle doit avoir une volonté formidable ! » songea-t-il.
Nalia sourit. Depuis un petit moment déjà, elle s’entraînait à lire les pensées du Farfadet. S’apercevant de son expression maligne, Finraël rougit.
- Tu peux vraiment savoir tout ce que je pense ? demanda-t-il mentalement.
- Oui. Si j’en ai envie. Mais je vais arrêter de fouiller dans tes pensées, je ne veux pas te déranger !
- Oh, tu sais…je n’ai pas l’impression que tu sache grand’chose de moi ! déclara-t-il en se levant.
Nalia le suivit. Ils s’engagèrent dans une ruelle sombre, où, disait Finraël, se trouvait une auberge. A un moment, Nalia, peu rassurée, l’attrapa par le bras, et proposa au contraire de sortir de la ville. Si la vieille était belle et bien leur ennemie, elle devait les rechercher, ou alors, elle pouvait leur tendre un piège. Le garçon réfléchit, et demanda :
- Où irons nous ? Et comment pourrons nous dormir, dehors ! Il fait froid, la nuit, ici !
- Mais au moins, nous nous serons éloignés ! Alors viens !
Elle le tira par le bras, mais le garçon résista, refusant de bouger. Soudain, un son monta vers eux, vibrant, profond. Il se répercuta un moment dans l’athmosphère nocturne.Finraël répondit au regard interrogateur que lui lancait l’Elfe par un haussement d’épaule :
- C’est le gong qui prévient les gens que les portes sont fermées.
- Quelles portes ?
- Et bien, les grandes ouvertures, dans les remparts ! Nous les fermons chaque nuit !
- Qu…quoi ? Ca veut dire que nous sommes enfermés ici ! Oh non !
Une larme perla au coin de son œil.
- Mais pourquoi est-ce si grave ? interrogea Finraël ; éberlué par le desepoir quasi palpable de la jeune fille.
- Mais…parce que, si nous restons coincés dans cette ville, il peut nous arriver n’importe quoi ! Nous sommes bloqués, et d’après ce que j’ai vu, à la merci de tous les malfrats et les bandits de la ville !
- Mais dehors, qu’aurions nous fait, Nalia ? Nous nous serions fait attaquer de la même façon !
- Non ! J’ai vécut dehors toute ma vie, et je sais me défendre ! Il ne nous serait rien arrivé ! répliqua l’Elfe, sure d’elle.
- Et moi, je suis née dans une ville, et je sais parfaitement ce qui s’y passe !
- C’est faux, et tu le sais aussi bien que moi ! Toute ta courte vie, tu es resté calfeutré dans un palais de pierre, sous la surveillance de ta mère, en ne sortant que de temps en temps, sous escorte. Même ce voyage, tu lui as caché ! Jadeïla t’as obligé, mais sinon, tu serais resté dans ton palais de marbre jusqu’à la fin, sans jamais te préoccuper de l’extérieur, juste inquiet pour ta sécurité, et ton petit confort personnel ! Tu ne sais rien de la vie Finraël ! Alors ne te fais pas plus courageux ni plus savant que tu ne l’es en réalité !
Le ton montait, et des passants, s’empressant de rentrer chez eux, se retournaient vers les enfants. Certains reconnurent le prince, d’autre non. Certains rirent, les autres jugèrent honteux que des adolecents se mettent à hurler ainsi dans la rue. Mais les deux n’en avaient cure, et Finraël répliqua :
- Comment peux tu savoir quelque chose de la vie, tu n’avais jamais mis les pieds dans un autre monde avant !
- J’ai perdu mes parents il y a deux mois ! Tout le monde me regarde de travers parce que j’ai la langue trop bien pendue et les idées un peu farfelues à leur goût. Contrairement à toi, j’assume mes charges de princesse ! J’ai du me battre contre des Trolls, et d’autres horreur pour arriver jusqu’ici ! Contrairement à toi, je sais manier une épée ou un arc. Contrairement à toi, je regarde les choses en face. La réalité, c’est que tu n’as jamais affronté le monde extérieur. Tu n’as aucun courage. C’est autant de ta faute que celle de ta mère, qui t’as protégé comme une poule avec ses poussins !
- Ne mêle pas ma mère à ca ! Elle a énormément de chagrin à cause de la disparition d’Erza ! Elle a perdu son mari ! Alors ne vas pas dire du mal d’elle, sinon…
- Sinon quoi ? Tu vas me frapper ? Ca ne serait pas bien malin ! répliqua la jeune fille, un sourire narquois au visage. Sans s’en rendre compte, elle avait adopté l’attitude de Jadeïla, lorsque celle-ci, la voyant énervée, décidait de la pousser à bout de nerfs. Finraël leva le bras, et essaya de la gifler. Nalia, voyant le coup arriver, se concentra. La garçon, dont le bras, repoussé par l’énergie mentale de l’Elfe, refusait de bouger, ouvrit de grands yeux, surtout lorsque sa main s’abbatit avec force sur sa joue. Il siffla un juron très peu élégant, et remit sa main dans sa poche.
« Elle est pire que Jadeï ! » songea-t-il amèrement. Par un accord tacite, ils jugèrent préférable d’en rester là. Ils se remirent en marche, furieux. A un moment donné, ils tournèrent dans une rue encore plus étroite que celle qu’ils venaient de quitter. Soudain, Nalia s’immobilisa, une main sur le manche de sa dague. Elle venait d’entendre une voix sifflante, qu’elle aurait reconnue entre mille :
- Ce sont eux . Allons-y !
Ecrit par Cassandra, le Lundi 23 Juin 2003, 09:20 dans la rubrique Textes de Cass.

Commentaires :

roussetoujours26
roussetoujours26
25-06-03 à 17:40

copié collé plus ka lire ......

 
roussetoujours26
roussetoujours26
25-06-03 à 17:42

Re:

et ge limpression kil me manke 1 bout .............. comprend + rien

 
Cassandra
Cassandra
26-06-03 à 08:38

Re: Re:

Tu as du loupé le chapitre 14...

 
roussetoujours26
roussetoujours26
26-06-03 à 22:03

Re: Re: Re:

ben sais pas, ou la ma tete va exploser ...... verrai ca un otre jour ........