Destinées
--> Chapitre 11 écrit à la va-vite ce matin y'a pas plus tard que dix secondes...
Une volée de flèches, tirées coup sur coup avec une étonnante rapidité fit tomber quelque Gobelins, qui poussèrent des cris déchirants . Nalia dégringola de la pente, à l’opposé de l’endroit où elle supposait que Jadeïla se trouvait.
Un Gobelin, créature efflanquée aux écailles de serpents mais au corps plus ou moins humain, tourna la tête vers elle et cria des ordres d’une voix éraillée. Une flèche se planta dans sa gorge, frôlant de peu Nalia.
Celle-ci n’y prêta que peu d’attention, déjà assaillie par cinq autres créatures armées d’épées effilées.
« La seule chose qu’ils craignent vraiment, c’est l’eau ». L’Elfe attrapa sa gourde, et, tout en la débouchant, fit aller son bras vers l’avant, aspergeant les assaillants. Ceux-ci poussèrent des cris déchirants, et Nalia put voir des lambeaux de peau de détacher de leurs visages et de leurs mains. Ecœurée, elle faillit s’évanouir. Un cri la ramena à la réalité . Quand elle se retourna, l’Océanide, recroquevillée dans un creux de la parois rocheuse, tenait dans sa main une dague ensanglantée. Une longue et profonde blessure tachait de sang ses vêtements. Elle se releva, et, s’appuyant sur sa jambe encore valide, relança la dague vers un de ses agresseurs.
- Nalia ! Plonge ! Vite, je te rejoins ! ! ! hurla la jeune fille en donnant un coup de poing dans le nez d’un Gobelin téméraire.
L’Elfe hésita. Jadeï avait des difficultés à marcher, et, malgré le peu de sympathie qu’elle lui portait, la jeune fille ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Elle repoussa l’assaut de quelque Gobelins grimaçants, jeta un regard interrogateur à l’océanide qui continuait à se débattre, de plus en plus faiblement, contre ses ennemis. Acculée le long des rochers, elle n’avait qu’une faible liberté de mouvement, et sa jambe blessée ne l’avantageait pas.
Une horde de créatures hurlantes dévala la montagne dans sa direction. Elle se retourna, poussa un cri presque désespéré. Nalia, se précipita dans sa direction, et, repoussant les Gobelins à coup d’eau et d’une épée qu’elle avait ramassé sur un cadavre, parvint à se faufiler près de Jadeïla. Les deux filles, se soutenant mutuellement, parvinrent à marcher jusqu’à la berge du lac. Les Gobelins, terrifiés par cette étendue d’eau liquide, n’osaient approcher.
Des flèches partirent dans la directions des deux filles. Jadeïla, faisant appel à ses dernière force, poussa Nalia dans l’eau, et plongea à son tour.
Un picotement parcourut le dos et les jambes de Nalia. A peine y eut-elle pensé que la métamorphose commençait, de plus en plus rapidement. Soudain, elle n’eut plus à retenir son souffle, et pouvait respirer librement, sous l’eau. Etonnée, ne pouvant y croire, elle regarda derrière elle, et poussa un cri silencieux, ne parvenant à faire jaillire que quelques bulles de sa bouche. Une queue de poisson multicolore l’aidait à se propulser dans l’eau, à la place de ses jambes.
Jadeïla, qui nageait à côté d’elle, semblait avoir retrouvé sa vitalité. Un nuage de sang, formant une brume légère dans l’eau transparente, témoignait tout de même de sa blessure. Elle se retourna vers Nalia, qui entendit une voix dans sa tête :
- Tout va bien ? Tu n’est pas blessée ?
- C’est toi, Jadeï ? interrogea mentalement Nalia, incrédule.
- Qui veux-tu que ce soit ? Bien sur que c’est moi. On l’a échappé belle ! remarqua-t-elle en ramenant son sac sur son épaule.
- En effet. Au fait, ta jambe … ? commença Nalia.
- Ah, oui… c’est moins profond que ca n’en a l’air. On soignera ca quand nous serons arrivée. Suis-moi !
L’Océanide, qui semblait parfaitement à l’aise malgré sa blessure, qui la faisait souffrir (Nalia le voyait bien, à l’expression de son visage), plongea presque à la verticale, vers le fond du lac, et se mit à tournoyer vers le bas. Nalia la suivit. Soudain, l’Océanide s’immobilisa.
- Ne bouge pas, ne pense pas et retiens ta respiration ! ordonna-t-elle sèchement.
Devant le ton qu’employait sa compagne, Nalia lui obéit sans poser de question. Jadeïla sortit son poignard du fourreau qui était accroché à sa ceinture, et continua à descendre, prudemment, en prenant garde à ne pas longer les roches qui formaient les parois du lac et qui se rétrécissaient vers le fond, ne laissant qu’un mince goulot dont l’ouverture noire contrastait avec l’eau translucide et les rochers gris clairs, presque irréels.
Une forme sombre s’approcha de Jadeï. Celle-ci se retourna prestement, lui donna un coup de poignard. Un liquide suinta. Du sang. Sans hésiter, l’Océanide nagea vers les parois, pénétra dans une anfractuosité. Du sang s’en échappa.
Un long moment de silence suivit. Nalia commençait à s’inquiéter, quand la jeune fille réapparut, la mine inquiète.
- Des sirènes. Au service de Goshenar. J’ai eu raison de me méfier. Il n’y a plus de danger, maintenant. Allons-y !
Nalia, soulagée de voir l’Océanide saine et sauve, ne répondit rien et les deux filles poursuivirent leur longue descente vers le fond du lac Miroir.
Nalia ne cessait de porter un regard prudent aux parois qui se resserraient autour d’elle.
Jadeï finit par s’immobiliser, près de l’étroite ouverture sombre qui inquiétait l’Elfe.
- Voilà le Passage, déclara-t-elle. Suis les parois avec tes mains. A l’intérieur, il ne peut rien t’arriver.
Sur ce, sans attendre de réponse, elle se dirigea vers l’ouverture, et sans hésiter, plongea dans le trou béant.
Nalia, seule, se retourna vers la surface, où le soleil se couchait. Elle leva la main vers ce soleil sous lequel elle était née, se demandant, angoissée, si elle le reverrait un jour. Puis, poussant un imperceptible soupir, elle fit face au Passage, et, essayant de ne penser à rien, y pénétra, les mains tendue en avant. Elle disparut, avalée par le noir.
Un Gobelin, créature efflanquée aux écailles de serpents mais au corps plus ou moins humain, tourna la tête vers elle et cria des ordres d’une voix éraillée. Une flèche se planta dans sa gorge, frôlant de peu Nalia.
Celle-ci n’y prêta que peu d’attention, déjà assaillie par cinq autres créatures armées d’épées effilées.
« La seule chose qu’ils craignent vraiment, c’est l’eau ». L’Elfe attrapa sa gourde, et, tout en la débouchant, fit aller son bras vers l’avant, aspergeant les assaillants. Ceux-ci poussèrent des cris déchirants, et Nalia put voir des lambeaux de peau de détacher de leurs visages et de leurs mains. Ecœurée, elle faillit s’évanouir. Un cri la ramena à la réalité . Quand elle se retourna, l’Océanide, recroquevillée dans un creux de la parois rocheuse, tenait dans sa main une dague ensanglantée. Une longue et profonde blessure tachait de sang ses vêtements. Elle se releva, et, s’appuyant sur sa jambe encore valide, relança la dague vers un de ses agresseurs.
- Nalia ! Plonge ! Vite, je te rejoins ! ! ! hurla la jeune fille en donnant un coup de poing dans le nez d’un Gobelin téméraire.
L’Elfe hésita. Jadeï avait des difficultés à marcher, et, malgré le peu de sympathie qu’elle lui portait, la jeune fille ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Elle repoussa l’assaut de quelque Gobelins grimaçants, jeta un regard interrogateur à l’océanide qui continuait à se débattre, de plus en plus faiblement, contre ses ennemis. Acculée le long des rochers, elle n’avait qu’une faible liberté de mouvement, et sa jambe blessée ne l’avantageait pas.
Une horde de créatures hurlantes dévala la montagne dans sa direction. Elle se retourna, poussa un cri presque désespéré. Nalia, se précipita dans sa direction, et, repoussant les Gobelins à coup d’eau et d’une épée qu’elle avait ramassé sur un cadavre, parvint à se faufiler près de Jadeïla. Les deux filles, se soutenant mutuellement, parvinrent à marcher jusqu’à la berge du lac. Les Gobelins, terrifiés par cette étendue d’eau liquide, n’osaient approcher.
Des flèches partirent dans la directions des deux filles. Jadeïla, faisant appel à ses dernière force, poussa Nalia dans l’eau, et plongea à son tour.
Un picotement parcourut le dos et les jambes de Nalia. A peine y eut-elle pensé que la métamorphose commençait, de plus en plus rapidement. Soudain, elle n’eut plus à retenir son souffle, et pouvait respirer librement, sous l’eau. Etonnée, ne pouvant y croire, elle regarda derrière elle, et poussa un cri silencieux, ne parvenant à faire jaillire que quelques bulles de sa bouche. Une queue de poisson multicolore l’aidait à se propulser dans l’eau, à la place de ses jambes.
Jadeïla, qui nageait à côté d’elle, semblait avoir retrouvé sa vitalité. Un nuage de sang, formant une brume légère dans l’eau transparente, témoignait tout de même de sa blessure. Elle se retourna vers Nalia, qui entendit une voix dans sa tête :
- Tout va bien ? Tu n’est pas blessée ?
- C’est toi, Jadeï ? interrogea mentalement Nalia, incrédule.
- Qui veux-tu que ce soit ? Bien sur que c’est moi. On l’a échappé belle ! remarqua-t-elle en ramenant son sac sur son épaule.
- En effet. Au fait, ta jambe … ? commença Nalia.
- Ah, oui… c’est moins profond que ca n’en a l’air. On soignera ca quand nous serons arrivée. Suis-moi !
L’Océanide, qui semblait parfaitement à l’aise malgré sa blessure, qui la faisait souffrir (Nalia le voyait bien, à l’expression de son visage), plongea presque à la verticale, vers le fond du lac, et se mit à tournoyer vers le bas. Nalia la suivit. Soudain, l’Océanide s’immobilisa.
- Ne bouge pas, ne pense pas et retiens ta respiration ! ordonna-t-elle sèchement.
Devant le ton qu’employait sa compagne, Nalia lui obéit sans poser de question. Jadeïla sortit son poignard du fourreau qui était accroché à sa ceinture, et continua à descendre, prudemment, en prenant garde à ne pas longer les roches qui formaient les parois du lac et qui se rétrécissaient vers le fond, ne laissant qu’un mince goulot dont l’ouverture noire contrastait avec l’eau translucide et les rochers gris clairs, presque irréels.
Une forme sombre s’approcha de Jadeï. Celle-ci se retourna prestement, lui donna un coup de poignard. Un liquide suinta. Du sang. Sans hésiter, l’Océanide nagea vers les parois, pénétra dans une anfractuosité. Du sang s’en échappa.
Un long moment de silence suivit. Nalia commençait à s’inquiéter, quand la jeune fille réapparut, la mine inquiète.
- Des sirènes. Au service de Goshenar. J’ai eu raison de me méfier. Il n’y a plus de danger, maintenant. Allons-y !
Nalia, soulagée de voir l’Océanide saine et sauve, ne répondit rien et les deux filles poursuivirent leur longue descente vers le fond du lac Miroir.
Nalia ne cessait de porter un regard prudent aux parois qui se resserraient autour d’elle.
Jadeï finit par s’immobiliser, près de l’étroite ouverture sombre qui inquiétait l’Elfe.
- Voilà le Passage, déclara-t-elle. Suis les parois avec tes mains. A l’intérieur, il ne peut rien t’arriver.
Sur ce, sans attendre de réponse, elle se dirigea vers l’ouverture, et sans hésiter, plongea dans le trou béant.
Nalia, seule, se retourna vers la surface, où le soleil se couchait. Elle leva la main vers ce soleil sous lequel elle était née, se demandant, angoissée, si elle le reverrait un jour. Puis, poussant un imperceptible soupir, elle fit face au Passage, et, essayant de ne penser à rien, y pénétra, les mains tendue en avant. Elle disparut, avalée par le noir.
Ecrit par Cassandra, le Mercredi 28 Mai 2003, 10:46 dans la rubrique Textes de Cass.
Commentaires :
JNI [ jouebeur(se) non identifié(e) ]
28-05-03
à 18:06
i fo grave ke tu repren le paçaje avec lé siraine!
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JNI [ jouebeur(se) non identifié(e) ]
23-11-04
à 00:00
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Dogpile - Web Search: sister sister manga : "5. *Sister - Sister* - DestinéesDébarrassez vous d"
JNI [ jouebeur(se) non identifié(e) ]
09-12-05
à 17:28
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Web Blog Directory - WeBlog A Lot - Aggregating the PoweR of Blogs! : " sistersister : Destinées (May 28 2003 09:14 GMT) - Une volée de flèches, tirées coup sur coup avec une étonnante rapidité fit tomber quelque Gobelins, qui poussèrent des cris déchirants . Nalia dégringola de la pente, à l’opposé de l’endroit où elle supposait que Jadeïla se trouvait. "
