Destinées
--> Chapitre 9 (enfin)
Une sensation d’humidité précipita son réveil. Elle frissonna au contact du tissu mouillé placé sur son front. Ouvrant brusquement les yeux, elle ne fut pas plus étonnée que cela de se retrouver nez à nez avec l’étrangère, « œil de serpent », penchée sur elle, l’observant, avec son calme et son mystère habituels.
Un mince sourire, légèrement méprisant, se dessina sur ses lèvres quand elle vit l’Elfe reprendre conscience. Elle l’aida à se relever, et resta sourde aux remerciements de la princesse.
- Que s’est-il passé ? interrogea timidement l’Elfe, perdant son insolence en la présence de la jeune fille.
- Je suis arrivée, te trouvant en bien mauvaise posture. J’ai tué les Trolls, avec ma fronde ! expliqua-t-elle en montrant du doigt l’arme qui pendait à sa ceinture, aux côtés d’une dague effilée.
Nalia sursauta en entendant l’autre parler Elfique. Décidément, elle ne s’habituerait jamais à son accent trop marqué ! Hébété, elle balbutia :
- Avec… une fronde ?
- Ca semble impossible ! Et pourtant, on peut le faire… si on est assez doué… Il suffit de viser les tempes des créatures...c'est leur point faible, là ou la peau est moins épaisse, répondit l’étrangère, un sourire presque cruel aux lèvres.
- Toi, reprit-elle en montrant Nalia d’un signe du menton, tu en es capable !
- Que…que veux-tu dire ?
Œil de serpent soupira, puis se mit à parler :
- Commençons pas le commencement. Je m’appelle Jadeïla-Marsola. Jadeï, pour écourter . Je suis Océanide. J’appartient à un peuple qui vit dans un monde voisin du votre et… Non ! Ne m’interromps pas ! Sinon, à la fin de la journée, nous serons encore ici à discuter ! Le temps presse Nalia ! Alors laisse moi t’expliquer !
La princesse hocha la tête, silencieuse.
- Toute l’histoire remonte à la Grande Catastrophe. J’imagine que tu connais les légendes.
Un hochement de tête affirmatif la fit sourire.
- En ce temps là, les Mages ont disparut… Sais tu pourquoi ?
- Heu…
- Parce qu’on les a tués. Un de ces puissants magiciens, beaucoup plus doué que les autres, a profité de la débandade causé par la Catastrophe pour leur tendre des pièges, les combattre en duel. Un par un, ils sont morts… Serwan, l’assassin, qui était un Farfadet (une des nombreuses peuplades), changea son nom en Goshenar. « Le souverain », en océanide ancien.
Depuis ce temps, il cherche à envahir les différents mondes… sauf le tien, car, une fois les passages coupés, personnes ne put y accéder !
- Mais dans ce cas, comment as-tu…
- Patience, j’y arrive ! Au bout d’un long combat (auquel mon arrière grand père a participé), Goshenar nous a semblé vaincu. Il s’est terré, on ignore où, mais maintenant, après plusieurs centaines d’années de silence, il revient à la charge. Plus puissant et plus cruel encore. Mais cette fois, nous avons une arme…
- C’est toi, Nalia, qui doit l’empêcher de nous détruire.
- Mais…comment ?…Pourquoi ?…
- Déjà, en me laissant parler. Ensuite … parce que tu es issue d’une famille dont les plus lointains ancêtres sont des Mages d’une puissance extrême, qui par miracle, a trouvé assez de force de caractère et de sensibilité pour ressurgir en toi.
- Tu as de grands pouvoirs… il faudra à tout prix les utiliser. Nous connaissons tous le moyen d’anéantir l’ennemi. Il le sait aussi. Il faut trouver le monde des Destinées. C’est là que sont entreposés tous les destins de chaque personne vivante dans les quarante-trois autres mondes. Il faut trouver cet endroit, et détruire le parchemin sur lequel est écrite la vie de Goshenar. Si son destin est détruit, il n’existera plus.
Le seul problème, c’est que nous ne savons pas où se trouve ce monde, et nous ne disposons pas d’une puissance adéquate pour y accéder et détruire l’ennemi.
- Mais, protesta Nalia, profitant du moment où Jadeïla reprenait son souffle pour lui couper la parole, si vous n’y arrivez pas, tous grouper, comment voulez vous que moi seule je puisse…
- Tu as des dons. Nous ne connaissons pas le résultat de ton entreprise (personne ne peut prévoir son destin), mais tu te dois d’essayer. pour l’avenir de milliers de personnes.
- Mais…Mais… balbutia la jeune fille, comme sonnée par toutes les informations qu’elle venait de recevoir.
- C’est comme ca. Tu ne peux pas reculer ! déclara Jadeï, devenue incisive. Il faut que tu sois consciente de ne pas avoir le choix . Tu en auras l’illusion, bien sûr, mais ce ne sera qu’un mirage, un faux-semblant de liberté. Tout est déjà écrit.
- Par qui ?
- Personne ne le sait. En fait, le Monde Des Destinées est d’abord une légende. Mais certains indices prouvent qu’il existe. A toi de le découvrir. Tous nos espoirs reposent sur toi.
- Mais… tu avais parlé de pouvoirs ?
- Le fait que tu parle ma langue doit tout de même te sembler étrange… remarqua Jadeïla en se rasseyant sur un tapis de brindilles. Ta blessure au bras s’est guéri en cinq minutes. Tes capacités physiques sont surprenantes !
Elle rapprocha son visage de celui de Nalia, son regard plongea dans le sien, semblant la sonder. L’Elfe sentit une sorte de présence dans sa tête, comme si quelqu’un d’autre y pensait en même temps qu’elle. La jeune fille voulut essayer de repousser cet « intrus ». Elle vit les lèvres fine de Jade s’étirer en un sourire énigmatique.
- Tu as essayé de me combattre. C’est donc que tu me perçoit. Bien . Je n’aurais donc pas besoin de te l’apprendre. Tu as tenté l’expérience de l’échange ? Comment cela s’est il passé ?
- L’échange…tu veux dire…le flot d’étincelles qui as jaillit de l’arbre et qui…
Elle s’interrompit, fronça les sourcils :
-Au fait, comment sais tu que…
- Tu n’as pas remarqué que je lis dans les pensées ?
- Heu…c’est bien ce qui me semblait, mais je n’osais y croire. Continue. Qu’appelle-tu l’échange ?
- Chaque plante, chaque animal , chaque être vivant vit à partir d’énergie. Des énergies de différentes sortes, qu’ils puisent dans leur environnement proche. Pour faire simple, l’arbre produisait un sorte d’énergie dont tu avais besoin pour utiliser tes pouvoirs. Tu en possédait une d’un autre genre qui pouvait aider ce végétal à vivre. Vous les avez échangé. Tu as du te sentir beaucoup plus calme et forte que d’habitude après cette expérience. C’est sur cela que reposent tes pouvoirs.
- Quel sont-ils ?
- On ne le sait pas vraiment. En fait, je suppose que tu as une capacité à guérir hors du commun, des pouvoirs télépathiques (tu sais lire dans les pensées, peut-être même faire bouger des objets uniquement grâce à ton énergie intérieure), tu as une capacité de métamorphose quelque peu…surprenante… Et surtout, l’un de tes atouts majeurs : tu parle plusieurs langues. Chaque fois que tu te trouve devant un interlocuteur différent, tu vas adopter son dialecte automatiquement.
- Mais…comment avez vous fait pour me retrouver ?
- Un oracle avait prédit qu’un jour, une fille d’Elfe aurait le pouvoir de détruire à jamais Goshenar. Plusieurs prophéties dans ce genre sont connues, chacune traduites dans différentes langues. Plusieurs tests ont prouvé que tu étais l’Elue. Tu dois te demander pourquoi on m’a envoyée, moi, au lieu de quelqu’un d’autre, pour te retrouver ? Tout d’abord parce que je suis la descendante la plus directe de cet oracle, ensuite, parce que mon monde est le seul par lequel on a accès au tien et également, parce que je suis la seule capable de parler correctement les deux langues Elfiques. J’ai appris grâce à des livres, votre civilisation m’ayant toujours fascinée.
Laissant le temps à Nalia d’assimiler toutes ces informations, Jadeï se leva et mit son sac sur son dos :
- Partons, nous avons une longue route.
- Où allons nous ? interrogea l’Elfe en courant chercher ses affaires, restées dans les branches ou éparpillées au pied de l’arbre.
- Au lac miroir. C’est là que se trouve l’un des deux derniers passages vers ton monde. Nous traverserons là bas, et je t’expliquerais ensuite mes plans. Dépêche toi ! ordonna-t-elle en voyant Nalia baisser la tête, peu enchantée de devoir marcher à nouveau.
- J’arrive ! maugréa-t-elle en finissant de ranger ses instruments. Elle remarqua avec tristesse que sa petite flûte en bois était brisée. En ramassant soigneusement les morceaux, elle se promit d’essayer de la réparer. Sur un signe de Jadeïla, les deux jeunes filles se mirent en marche, l’une sure d’elle, et l’autre ne sachant pas trop ce qui l’attendait…
C'est pas terrible, c'est brouillon, mais je n'arrive pas à l'améliorer d'avantage pour l'instant... 5 comments et je continue!
Un mince sourire, légèrement méprisant, se dessina sur ses lèvres quand elle vit l’Elfe reprendre conscience. Elle l’aida à se relever, et resta sourde aux remerciements de la princesse.
- Que s’est-il passé ? interrogea timidement l’Elfe, perdant son insolence en la présence de la jeune fille.
- Je suis arrivée, te trouvant en bien mauvaise posture. J’ai tué les Trolls, avec ma fronde ! expliqua-t-elle en montrant du doigt l’arme qui pendait à sa ceinture, aux côtés d’une dague effilée.
Nalia sursauta en entendant l’autre parler Elfique. Décidément, elle ne s’habituerait jamais à son accent trop marqué ! Hébété, elle balbutia :
- Avec… une fronde ?
- Ca semble impossible ! Et pourtant, on peut le faire… si on est assez doué… Il suffit de viser les tempes des créatures...c'est leur point faible, là ou la peau est moins épaisse, répondit l’étrangère, un sourire presque cruel aux lèvres.
- Toi, reprit-elle en montrant Nalia d’un signe du menton, tu en es capable !
- Que…que veux-tu dire ?
Œil de serpent soupira, puis se mit à parler :
- Commençons pas le commencement. Je m’appelle Jadeïla-Marsola. Jadeï, pour écourter . Je suis Océanide. J’appartient à un peuple qui vit dans un monde voisin du votre et… Non ! Ne m’interromps pas ! Sinon, à la fin de la journée, nous serons encore ici à discuter ! Le temps presse Nalia ! Alors laisse moi t’expliquer !
La princesse hocha la tête, silencieuse.
- Toute l’histoire remonte à la Grande Catastrophe. J’imagine que tu connais les légendes.
Un hochement de tête affirmatif la fit sourire.
- En ce temps là, les Mages ont disparut… Sais tu pourquoi ?
- Heu…
- Parce qu’on les a tués. Un de ces puissants magiciens, beaucoup plus doué que les autres, a profité de la débandade causé par la Catastrophe pour leur tendre des pièges, les combattre en duel. Un par un, ils sont morts… Serwan, l’assassin, qui était un Farfadet (une des nombreuses peuplades), changea son nom en Goshenar. « Le souverain », en océanide ancien.
Depuis ce temps, il cherche à envahir les différents mondes… sauf le tien, car, une fois les passages coupés, personnes ne put y accéder !
- Mais dans ce cas, comment as-tu…
- Patience, j’y arrive ! Au bout d’un long combat (auquel mon arrière grand père a participé), Goshenar nous a semblé vaincu. Il s’est terré, on ignore où, mais maintenant, après plusieurs centaines d’années de silence, il revient à la charge. Plus puissant et plus cruel encore. Mais cette fois, nous avons une arme…
- C’est toi, Nalia, qui doit l’empêcher de nous détruire.
- Mais…comment ?…Pourquoi ?…
- Déjà, en me laissant parler. Ensuite … parce que tu es issue d’une famille dont les plus lointains ancêtres sont des Mages d’une puissance extrême, qui par miracle, a trouvé assez de force de caractère et de sensibilité pour ressurgir en toi.
- Tu as de grands pouvoirs… il faudra à tout prix les utiliser. Nous connaissons tous le moyen d’anéantir l’ennemi. Il le sait aussi. Il faut trouver le monde des Destinées. C’est là que sont entreposés tous les destins de chaque personne vivante dans les quarante-trois autres mondes. Il faut trouver cet endroit, et détruire le parchemin sur lequel est écrite la vie de Goshenar. Si son destin est détruit, il n’existera plus.
Le seul problème, c’est que nous ne savons pas où se trouve ce monde, et nous ne disposons pas d’une puissance adéquate pour y accéder et détruire l’ennemi.
- Mais, protesta Nalia, profitant du moment où Jadeïla reprenait son souffle pour lui couper la parole, si vous n’y arrivez pas, tous grouper, comment voulez vous que moi seule je puisse…
- Tu as des dons. Nous ne connaissons pas le résultat de ton entreprise (personne ne peut prévoir son destin), mais tu te dois d’essayer. pour l’avenir de milliers de personnes.
- Mais…Mais… balbutia la jeune fille, comme sonnée par toutes les informations qu’elle venait de recevoir.
- C’est comme ca. Tu ne peux pas reculer ! déclara Jadeï, devenue incisive. Il faut que tu sois consciente de ne pas avoir le choix . Tu en auras l’illusion, bien sûr, mais ce ne sera qu’un mirage, un faux-semblant de liberté. Tout est déjà écrit.
- Par qui ?
- Personne ne le sait. En fait, le Monde Des Destinées est d’abord une légende. Mais certains indices prouvent qu’il existe. A toi de le découvrir. Tous nos espoirs reposent sur toi.
- Mais… tu avais parlé de pouvoirs ?
- Le fait que tu parle ma langue doit tout de même te sembler étrange… remarqua Jadeïla en se rasseyant sur un tapis de brindilles. Ta blessure au bras s’est guéri en cinq minutes. Tes capacités physiques sont surprenantes !
Elle rapprocha son visage de celui de Nalia, son regard plongea dans le sien, semblant la sonder. L’Elfe sentit une sorte de présence dans sa tête, comme si quelqu’un d’autre y pensait en même temps qu’elle. La jeune fille voulut essayer de repousser cet « intrus ». Elle vit les lèvres fine de Jade s’étirer en un sourire énigmatique.
- Tu as essayé de me combattre. C’est donc que tu me perçoit. Bien . Je n’aurais donc pas besoin de te l’apprendre. Tu as tenté l’expérience de l’échange ? Comment cela s’est il passé ?
- L’échange…tu veux dire…le flot d’étincelles qui as jaillit de l’arbre et qui…
Elle s’interrompit, fronça les sourcils :
-Au fait, comment sais tu que…
- Tu n’as pas remarqué que je lis dans les pensées ?
- Heu…c’est bien ce qui me semblait, mais je n’osais y croire. Continue. Qu’appelle-tu l’échange ?
- Chaque plante, chaque animal , chaque être vivant vit à partir d’énergie. Des énergies de différentes sortes, qu’ils puisent dans leur environnement proche. Pour faire simple, l’arbre produisait un sorte d’énergie dont tu avais besoin pour utiliser tes pouvoirs. Tu en possédait une d’un autre genre qui pouvait aider ce végétal à vivre. Vous les avez échangé. Tu as du te sentir beaucoup plus calme et forte que d’habitude après cette expérience. C’est sur cela que reposent tes pouvoirs.
- Quel sont-ils ?
- On ne le sait pas vraiment. En fait, je suppose que tu as une capacité à guérir hors du commun, des pouvoirs télépathiques (tu sais lire dans les pensées, peut-être même faire bouger des objets uniquement grâce à ton énergie intérieure), tu as une capacité de métamorphose quelque peu…surprenante… Et surtout, l’un de tes atouts majeurs : tu parle plusieurs langues. Chaque fois que tu te trouve devant un interlocuteur différent, tu vas adopter son dialecte automatiquement.
- Mais…comment avez vous fait pour me retrouver ?
- Un oracle avait prédit qu’un jour, une fille d’Elfe aurait le pouvoir de détruire à jamais Goshenar. Plusieurs prophéties dans ce genre sont connues, chacune traduites dans différentes langues. Plusieurs tests ont prouvé que tu étais l’Elue. Tu dois te demander pourquoi on m’a envoyée, moi, au lieu de quelqu’un d’autre, pour te retrouver ? Tout d’abord parce que je suis la descendante la plus directe de cet oracle, ensuite, parce que mon monde est le seul par lequel on a accès au tien et également, parce que je suis la seule capable de parler correctement les deux langues Elfiques. J’ai appris grâce à des livres, votre civilisation m’ayant toujours fascinée.
Laissant le temps à Nalia d’assimiler toutes ces informations, Jadeï se leva et mit son sac sur son dos :
- Partons, nous avons une longue route.
- Où allons nous ? interrogea l’Elfe en courant chercher ses affaires, restées dans les branches ou éparpillées au pied de l’arbre.
- Au lac miroir. C’est là que se trouve l’un des deux derniers passages vers ton monde. Nous traverserons là bas, et je t’expliquerais ensuite mes plans. Dépêche toi ! ordonna-t-elle en voyant Nalia baisser la tête, peu enchantée de devoir marcher à nouveau.
- J’arrive ! maugréa-t-elle en finissant de ranger ses instruments. Elle remarqua avec tristesse que sa petite flûte en bois était brisée. En ramassant soigneusement les morceaux, elle se promit d’essayer de la réparer. Sur un signe de Jadeïla, les deux jeunes filles se mirent en marche, l’une sure d’elle, et l’autre ne sachant pas trop ce qui l’attendait…
C'est pas terrible, c'est brouillon, mais je n'arrive pas à l'améliorer d'avantage pour l'instant... 5 comments et je continue!
Ecrit par Cassandra, le Mercredi 21 Mai 2003, 17:07 dans la rubrique Textes de Cass.
Commentaires :
Waouw...
C'est vraiment bien... Tu es douée! Je donnerai tout ce que j'ai pour pouvoir écrire commme toi... Bravo, et continue...
Re: Waouw...
Alors, celui-ci, c'était juste pour qu'il y ait 5 comments...
Pour être sûre que tu continue...
J'ai trop hâte de lire la suite.
Re: Re: Waouw...
Merci...je vais essayer de me mettre au chapitre 10, mais ca risque d'être long, parce que c'est la partie de l'histoire que j'aime le moins...
Enfin, merci beaucoup, ca me fait très plaisir!
@+
Enfin, merci beaucoup, ca me fait très plaisir!
@+
Re:
Je suis en train de la taper (et de l'écrire donc, en même temps.) j'en suis à la moitié. Elle arrive!
;-)
;-)
CharlottAmorr
Trois charactères: